Dimanche 11 janvier 2015, en communion avec des millions de personnes en France et dans le monde, près de 20 000 carcassonnais ont participé à la marche républicaine. Une manifestation en hommage aux victimes du terrorisme et pour la défense de la liberté de la presse et des droits de l’Homme. Parti du portail des Jacobins en ville basse, le cortège a suivi le trajet habituel des grandes manifestations carcassonnaises qui se terminent à l’entrée de la Cité au pied de la statue de Dame Carcas. Cette héroïne légendaire est l’allégorie de la ville. Elle est, depuis le Moyen Âge, le symbole de la résistance de la ville face à la violence. Ce symbole prenait un relief particulier aujourd’hui car dans la légende, Dame Carcas est une héroïne musulmane qui fait triompher la paix et l’amour en se mariant à un prince chrétien.
Voici quelques photos prises à cette occasion. Cliquez sur-celles-ci pour les afficher en grand et déclencher un diaporama.
- Le cortège démarre à 15 heures du portail des Jacobins. La foule ralentit la progression.
- Au bout d’une demi-heure le cortège s’étire sur plus d’un kilomètre, du portail des Jacobins à la prison.
- A 15 h 50 la tête du cortège arrive enfin en vue de la Cité.
- La banderole noire Je suis Charlie en tête.
- La banderole s’étale sur le Prado, l’esplanade qui précède la porte Narbonnaise.
- Dames Carcas Je suis Charlie (photomontage pour les larmes et les têtes)
- Un hommage à Voltaire, défenseur de la philosophie des Lumières contre l’obscurantisme.
- La foule a envahi le Prado sous le regard de la statue de Dame Carcas.
- On se presse à la porte Narbonnaise.
- Quelques personnes sont venues avec un drapeau pour montrer l’universalité du combat pour l’humanisme. (Ici Albanie et Bosnie).
- Cela bouchonne aux entrées de la place.
- Mise en place de la banderole sur les remparts.
- Carcassonne est Charlie
- Un dialogue entre l’ancien et le nouveau maire de Carcassonne. Au fond, un drapeau algérien.
- La foule continue d’arriver
- Aucun symbole syndical, politique ou religieux. C’est l’unité.
- « Je suis Charlie »s’affiche en plusieurs langues : français, arabe, russe, allemand, anglais, occitan…
- La place est saturée mais la queue du cortège est encore au niveau de la prison, 800 mètres plus bas.
- Le soleil qui éclaire la Cité réchauffe les cœurs.
- Les décorations de Noël sont toujours présentes.
- On écoute l’un des organisateurs.
- Les noms des 17 victimes sont égrenés
- Puis c’est la minute de silence
- Tout le monde se recueille.
- Trois jeunes gens intrépides brandissent leur pancarte « je suis Charlie » au sommet du pont-levis.
- Après la minute de silence tout le monde applaudit.
- Les élus de la majorité et l’opposition ont voulu, comme à Paris, manifester ensemble. (On reconnait notamment Jean-Claude PEREZ, Gérard LARRAT, Yazid LAREDJ, Jeannette DRISS, Lucien FLAMANT, Maximilien GUILBAUT-FORN, Guy GIVA.)
- Un jeune courageux qui s’est lancé à l’assaut de la satue de Dame Carcas
- Le drapeau français domine la foule.
- « No pasaran », le slogan des républicains espagnols, dont de nombreux carcassonnais sont des descendants, est toujours d’actualité.
- Il est 16 h 20. Les organisateurs demandent aux manifestants présents sur la place de se disperser.
- Il faut en effet laisser la place au reste du cortège.
- La foule sur le Prado
- La plupart des manifestants quittent la place par le pont le levis ou les lices.
- La foule sur Prado dominée par la statue de Dame Carcas
- Quelques jeunes patriotes sur la barbacane de la porte Narbonnaise
- La queue du cortège est encore loin.
- Femme pancarte : « La marche pour la vie »
- Toutes les générations sont représentées
- « Le terrorisme n’est pas une religion… »
- Nombreux sont les manifestants qui arborent des couvertures de Charlie Hebdo »
- Hommage en occitan
- Le château comtal est vide. Tout le château est venu manifester.
- Peut-on rire de tout ? (Cabu)
- Tandis que certains se retrouvent dans les cafés de la cité…
- D’autres sont sur le retour à la Porte d’Aude
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sans mots , je suis trop émue ,
Nous le sommes tous.