Ces photographies sont extraites des archives de mon grand-père, Jean Vaugien, qui était chef du bureau des Affaires Indigènes d’el-Ksiba (Maroc) entre février 1948 et août 1951. Elles proviennent de trois reportages de photographes travaillant probablement pour des journaux ou pour l’administration du Protectorat (2). Elles illustrent plusieurs fêtes officielles à el-Ksiba et ses environs.

La visite du général Juin – Le dépôt de gerbe au Monument aux Morts de Sarif. De gauche à droite :1e : groupe de goumiers ?2e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc (de profil)3e : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc).
Série 1 : 19 photos sur la visite officielle du général Juin, résident général de France au Maroc à el-Ksiba en 1949. (Les 16 premières photographies ont peut-être été prises par Jean Vaugien car il n’apparaît pas sur celles-ci).
Série 2 : 2 photos sur la réception officielle du général Juin au cercle militaire de Kasba-Tadla (faisant suite à la visite à el-Ksiba) (Dans la marge : « Photo Gillot, Casablanca »)
Série 3 : 7 photos des fêtes du 14 juillet à el-Ksiba (1948, 1949, 1950 ou 1951) (Au dos : « Photoreportage Belin, 2 rue Hugo d’Héville à Rabat »)
Ce que les photos peuvent montrer :
La visite du général Juin en 1949 et la commémoration du 14 juillet associe Berbères, Arabes et Français autour de cérémonies d’origine française (remise de gerbe au monument au mort, défilé…) et marocaine (fantasia, diffa…) pour essayer de montrer un Maroc uni dans toutes ses composantes autour de la France. Mais un examen plus poussé montre une société très hiérarchisé et clivée en deux. Chacun est à sa place suivant son origine ethnique, sociale ou religieuse. La société est dominée par les Français et au premier rang les militaires qui exercent de nombreuses responsabilité dans l’administration du Protectorat. D’ailleurs, le regard des photographes s’attache surtout sur eux. En dessous, les « indigènes », majoritaires, sont pourtant, tels des mineurs encore irresponsables, sous la tutelle de l’administration du Protectorat. Au sein de la société berbère dominent des notables issus de l’aristocratie paysanne qui cumulent souvent richesse et charges dans l’administration du Makhzen (3), comme le caïd Bassou, chef de la tribu des Aït Ouirra. En dessous, les goumiers, ces rudes soldats ayant participé à la libération de la France constituent une classe montante. Ils bénéficient d’un salaire ou d’une pension de l’armée et envoient volontiers leurs enfants à l’école mise en place par le Protectorat. Ils bénéficient donc d’avantages financiers et culturels sur le reste de la population qui est majoritairement paysanne. La distance sociale ethnique ou religieuse entre les individus n’empêche cependant pas le développement d’amitiés sincères, notamment entre le capitaine Jean Vaugien et le caïd Bassou ould Moha ou Saïd.
Ce que les photos ne montrent pas :
Si les photographies illustrent l’attachement réel d’une partie de la population berbère d’el-Ksiba à la France, notamment chez les notables et les soldats, elles n’illustrent pas la montée des incidents liés à des revendications d’indépendance qui se multiplient après 1945 dans tout le Maroc et notamment à el-Ksiba. Dans son mémoire achevé en janvier 1951 Jean Vaugien en est conscient et note l’existence à el-Ksiba d’une section du parti nationaliste Istiqlal qui rencontre un certain succès. Le même mois, le général Juin, soutenu par des colons conservateurs français, menace de destitution le sultan Mohammed Ben Youssef s’il ne désavoue pas l’Istiqlal. Contraint par la force le sultan cède le 27 février. C’est alors qu’el-Ksiba se retrouve au cœur de la contestation. Selon Guy Delanoë, « le face à face entre le résident général et le sultan a eu un retentissement profond dans l’ensemble du pays, et en particulier dans le bled, traditionnellement « fidèle à la France ». Des dépêches recueillies au Service historique de l’armée de Terre indiquent que les troubles, qui se sont produits dans le Tadla, pourtant « très tenu par ses Caïds », vont durer plus de trois mois. » Un groupe de paysans se dirige vers el-Ksiba dans le but d’éliminer tous les Européens qui y résident. Informé de la menace, le caïd Bassou intervient. Il cache dans sa résidence la famille de Jean Vaugien et lui sauve ainsi la vie. Puis le caïd parvient à calmer les émeutiers et les arrêter. Informé des faits le contrôleur civil Philippe Boniface requiert, dans une dépêche datée du 3 mars 1951, le général commandant de la division de Casablanca de prêter le secours de la troupe au maintient de l’ordre à Ksiba. Pour faire face à de nouvelles menaces la colonie européenne est donc pendant un certain temps sous la protection de blindés de l’armée. En mai 1951, un berger du Moyen Atlas nommé Ahmed Ahansal commet une série d’assassinats d’Européens. Pour les Européens c’est le « tueur du Tadla », pour les Marocains, le « Lion de l’Atlas ». Malgré la gigantesque chasse à l’homme organisée par l’armée, il échappe de longues semaines grâce au silence des tribus du Moyen Atlas et notamment des Aït Ouirra, qui, selon Daniel Rivet, vont être écœurés par l’appel à la délation et la brutalité du ratissage.
La volonté d’indépendance n’empêche pas les Marocains d’apprécier les officiers des affaires indigènes quand ils sont soucieux du développement du pays et du bien-être de leurs habitants. René Jacquot livre par exemple ce témoignage sur le commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’el-Ksiba et supérieur de Jean Vaugien : « C’était un officier comme il en a beaucoup et dont on ne parle pas, et qui avait fait d’el-Ksiba un modèle dans son genre. Il n’a pas été inquiété durant les troubles politiques qui ont mené à l’Indépendance. Il était carrément vénéré des Marocains de la région. ». Resté après l’Indépendance dans la région où il avait pris sa retraite, il était encore régulièrement consulté par le nouveau caïd, le petit-fils du caïd Bassou, pour divers conseils. Selon des témoignages récents d’habitants d’el-Ksiba, Jean Vaugien était alors tout aussi apprécié que le commandant Rousseau.
Sur les photographies j’ai essayé d’identifier un maximum de personnes avec l’aide de ma mère et ma grand-mère. Si vous en identifiez d’autres merci de me le faire savoir. Cliquez sur les images pour les afficher en grand avec leur légende.
La visite du général Juin – De gauche à droite :3e : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc).5e : Monsieur Lessié, directeur de la sécurité du protectorat (en noir avec un chapeau). 6e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc (de profil). 9e : Monsieur Philippe Boniface, contrôleur civil, directeur des affaires politiques (de profil).
La visite du général Juin – Le dépôt de gerbe au Monument aux Morts de Sarif. De gauche à droite :1e : groupe de goumiers ?2e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc (de profil). 3e : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc).
La visite du général Juin – Départ du Monument aux Morts de Sarif au premier plan : à gauche : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc à droite : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc) au second plan à gauche : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques au dernier plan à gauche : groupe d’européens ; à droite : groupe de goumiers décorés.
La visite du général Juin – Discussion De gauche à droite : 2e : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc). 3e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc (de profil).
La visite du général Juin – Départ du Monument aux Morts de Sarif au premier plan à droite : le général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques le commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc) à droite des drapeaux : Monsieur Lessié, directeur de la sécurité du protectorat (en noir avec un chapeau et des lunettes).
La visite du général Juin – Les officiels écoutent les enfants des écoles chanter De gauche à droite au premier plan : 1e : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques 2e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 3e : Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni-Mellal 4e : Bassou ould Moha ou Saïd, caïd des Aït Ouirra 5e : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc) 6e : commandant X Au dernier plan : groupe de cavaliers berbères en armes.
La visite du général Juin – Les berbères de l’école franco-musulmane de garçons chantent dirigés par leur instituteur De gauche à droite : En noir, l’instituteur Jean Bonneau, directeur des écoles d’El Ksiba général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc le commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc) le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques Monsieur Lessié, directeur de la sécurité du protectorat (en noir avec un chapeau à la main).
La visite du général Juin – Discussion avec le directeur des écoles De gauche à droite : 1e : commandant X 2e : Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni-Mellal (un gant à la main) 3e : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques 4e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 5e : l’instituteur Jean Bonneau, directeur des écoles d’El Ksiba (en noir, de face) 6e : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc de dos) 7e : groupe de garçons berbères, élèves de l’école franco-musulmane dernier : instituteur des garçons de l’école franco-musulmane.
La visite du général Juin – Discussion avec le directeur des écoles De gauche à droite : 2e : Monsieur Lessié, directeur de la sécurité du protectorat (en noir avec un chapeau et des lunettes) 3e : journaliste ? 4e : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques (en blanc) 5e : commandant X 6e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 7e : l’instituteur Jean Bonneau, directeur des écoles d’El Ksiba (en noir, de face) 8e : commandant Jean Rousseau, chef du cercle d’El Ksiba (en blanc de dos) groupe de garçons berbères, élèves de l’école franco-musulmane instituteur des garçons de l’école franco-musulmane (veste foncé pantalon clair) enfant Jean-Pierre Rousseau, fils du commandant enfant Françoise Vaugien, fille du capitaine Jean Vaugien Madame Zoppi, institutrice des filles de l’école française (robe à fleurs)
La visite du général Juin – Le général passe en revue l’école franco-musulmane de filles De gauche à droite : 1e : Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni-Mellal 3e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 4e : commandant Jean Rousseau, chef du Cercle d’El Ksiba (en blanc) 5e : Madame Zoppi, institutrice des filles de l’école française (robe à fleurs) 6e : institutrice ? groupe de filles berbères, élèves de l’école franco-musulmane.
La visite du général Juin – Le général passe en revue l’école franco-musulmane de garçons De gauche à droite : 4e : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques (avec la cravache et les gants) 5e : Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni-Mellal 6e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 7e : commandant Jean Rousseau, chef du Cercle d’El Ksiba (en blanc) groupe de garçons berbères, élèves de l’école franco-musulmane
La visite du général Juin – Réception sous la tente De gauche à droite : 6e : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques 7e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 8e : Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni-Mellal.
La visite du général Juin – Discussion avec les notables berbères De gauche à droite : Groupes de notables berbères 5e : Bassou ould Moha ou Saïd, caïd des Aït Ouirra (avec la légion d’honneur) 6e : Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni Mellal 8e : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 10e : commandant Jean Rousseau, chef de Cercle d’El Ksiba.
La visite du général Juin – Discussion avec les notables berbères De gauche à droite : Groupes de notables berbères Bassou ould Moha ou Saïd, caïd des Aït Ouirra (à moitié caché par le suivant) Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni Mellal (en blanc) général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc commandant X X interprète berbère commandant Jean Rousseau, chef de Cercle d’El Ksiba dernier : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques.
La visite du général Juin – Fin de la discussion De gauche à droite : 1e : Monsieur Lessié, directeur de la sécurité du protectorat (en noir avec un chapeau) Au centre : général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc.
La visite du général Juin – Fête berbère (fantasia) au premier plan musiciens et danseuses au second plan, cavaliers armés tirant en l’air.
La visite du général Juin – Pendant la fantasia De gauche à droite : 1e : Madame la général Juin 2e : le contrôleur civil Philippe Boniface, directeur des affaires politiques. 3e : Monsieur Tallec, contrôleur civil de Beni Mellal 4e : Monsieur Lessié, directeur de la sécurité du protectorat 5e : capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes d’El Ksiba.
La visite du général Juin – Repas. De gauche à droite au premier plan :1e : Marguerite Vaugien (à moitié cachée)2e : lieutenant X3e : X4e : capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes d’El Ksiba.
La visite du général Juin – Repas. De dos à gauche : capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes d’El Ksiba.
Réception du général Juin à Kasba-Tadla – De gauche à droite : 1e : Madame la colonel de Dampierre (de dos avec une veste à col de fourrure) 2e : le capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes d’El Ksiba 3e : le général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 4e : le colonel de Dampierre (de dos avec des lunettes).
Réception du général Juin à Kasba-Tadla – De gauche à droite : 1e : Marguerite Vaugien 2e : le capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes d’El Ksiba 3e : le général Alphonse Juin, résident général de France au Maroc 4e : le colonel de Dampierre.
Fêtes officielles à El Ksiba le 14 juillet – La revue.
Fêtes officielles à El Ksiba le 14 juillet – La revue.
Fêtes officielles à El Ksiba le 14 juillet – Le capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes (en blanc sous le poteau) en discussion avec le commandant Jean Rousseau, chef de cercle d’El Ksiba (en blanc y compris le képi).
Fêtes officielles à El Ksiba le 14 juillet – De gauche à droite : 3e et 4e : Marie-Solange Bergercépouse du lieutenant Fievet Au premier plan le capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes d’El Ksiba (en blanc à droite) serrant la main à son adjoint (en blanc à gauche), le lieutenant Fievet.
Fêtes officielles à El Ksiba le 14 juillet – Le capitaine Jean Vaugien, chef du bureau des affaires indigènes (à gauche)groupe de notables berbères d’El KsibaLe commandant Jean Rousseau, chef de cercle d’El Ksiba (à droite).
Fêtes officielles à El Ksiba le 14 juillet – Notables berbères et arabes d’El Ksiba.
Fêtes officielles à El Ksiba le 14 juillet – La diffa.
(1) Bureau des affaires indigènes : L’administration coloniale française avait créé ces bureaux pour mieux contrôler la population indigène des montagnes pas toujours soumise, mais aussi pour la protéger des colons européens avides de terres. L’administration de ces bureaux était confiée à des militaires auxquels on demandait de parler l’arabe ou le berbère.
(2) Protectorat : le 30 mars 1912 la France, représentée par le Maréchal Liautey, et le Sultan du Maroc signent le traité de protectorat qui maintient le Maroc en tant qu’état mais le place sous la tutelle de la France (et pour partie de l’Espagne). Une administration française est mise en place pour contrôler et développer le pays, sous la direction du Résident général de France au Maroc. L’indépendance, le 2 mars 1956, met fin au régime du Protectorat.
(3) Makhzen : administration dirigée par le sultan du Maroc, maintenue sous le protectorat français mais avec des pouvoirs considérablement réduits. À el-Ksiba le représentant de cette administration était le caïd Bassou.
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Je suis également issu d’une famille Française d’Algérie, mon grand père maternel a combattu dans le Rif en 1926 lors de la pacification du Maroc.
Je possède une photo de lui à Taza lors d’un convoi sur Fez en mars 1929. Il appartenait au 123e Escadron du train autos de 1926 à 1929. Si cette photo devait vous intéresser, contactez-moi.
Je recherche des infos sur cette période pour compléter mes connaissances en avez-vous ?
Bonjour, je vous invite à publier votre photo. Elle intéressera certainement du monde. Je n’ai pas d’informations particulières sur la guerre du Rif.
Je cherche la liste des goumiers du 23eme goum à Imilchil (Maroc). Mon pere Moha ou Bassou dit Ihzi était affecté au 23eme goum puis au 31 eme goum il est encore vivant dans la ville de Rich.
Bonjour,
Une partie des archives des goums sont conservées aux Archives de l’Armée française c’est à dire au Service Historique de la Défense Nationale, dont le siège est au Château de Vincennes. Votre père doit recevoir une pension. Qu’il écrive au service qui lui verse sa pension pour recevoir copie de son dossier. Les journaux de marche et d’ordre qui peuvent comporter des listes de goumiers sont conservés à Vincennes.
Une autre partie des archives des goums est restée au Maroc et doit être gérée par les Archives royales dont la directrice est une spécialiste d’histoire militaire.
N’hésitez pas à enregistrer ou consigner par écrit le témoignage de votre père puis à le publier sur Internet. On n’a pratiquement que des témoignages d’officiers comme mon grand-père. Les simples soldats et les « indigènes » (nom sous lequel on désignait les non-européens) ont laissé pas ou peu de témoignages.
Bonne recherche.
Bonjour après quelque recherche je viens de trouver endroit ou un valeureux lieutenant et tomber le 10/06/1913 du nom de variengien jean louis robert lieutenant 7 em RTMA décédé a ksiba durant les combat de kasta-tadla ancien élevé de st cyr promotion 1900-1902 promut lieutenant en 1904 il n’avez que 34 ans . a ce jour jaimerais savoir si sont nom et aussi inscrit sur un monument a ksiba , sachant qu’il et inscrit sur le monument au mort 1870 et colonies a Nemours et sur une plaques commémorative ,lycée chaptal paris 08 pour information je voudrais ajouté suite a un journal qu’il été le premier officier qui et tomber a kasta-tadla ,
1) Dans Le Grand écho du Nord et du Pas-de-Calais n°167 du lundi 16 juin 1913, articles non signés. (Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France ; reconnaissance OCR puis corrections manuelles ; orthographe des noms propres respectée) on trouve ceci :
Paris, 14 – Le ministère de la guerre communique la note suivante :
« Sont signalés comme ayant été tués à l’attaque du camp de Sidi-Ben-Daoud, le 9 juin courant : (Colonne Mangin) un caporal sénégalais du 8° bataillon ; le maréchal des logis Mazel, de la 6° batterie du 38° d’artillerie.
A été grièvement blessé, le soldat Le-Moigne, du 7° bataillon colonial.
Ont été blessés (gravité moyenne) : le capitaine Corneluop, du 9° bataillon sénégalais et un soldat de 1re classe, Thivet, du 7° bataillon colonial.
2) dans le livre « Sur les traces glorieuses des pacificateurs du Maroc » du Colonel L. Voinot (Charles-Lavauzelle et Cie, Editeurs, 1939), illustrations de Théophile-Jean DELAYE (disponibilité partielle sur https://book.google.fr ou ma) fait une recension de 116 monuments commémoratifs importants du Maroc et El Ksiba ni figure pas ; le nom de Variengien était peut-être mentionné sur le monuments aux morts de Kasba-Tadla
cordialement
Bonsoir je vivais à Ksiba en 52, mon père Georges Boss ayant remplacé le commandant Rousseau, et le nom de votre grand père m’est familier… Merci pour votre travail de mémoire
Mon frère Léon FERTIN instituteur à l’école européenne de kasbah Tadla de 1953 à 56 avec comme directeur mr POTELLE ,pourrait vous donner des renseignements,il a eu comme élève une fillette dénommée BOSC dont le père était officier des A.i .à KSIBA ,et aussi Jean Bernard Triboulet ,un peu indiscipliné et neveu du ministre français des Anciens Combattants :Triboulet (voir google )
par ailleurs notre père Léon Fertin officier du 1 er et ensuite 6 e RTM a participé à la pacification de la région en 1926 ,il est décédé à Oujda ,alors qu’i était chef de bataillon au DMI le 11 11 1952
Lors de recherches sur la région apparaît le nom du Commandant Roussel qui resta aussi après l’Indépendance ( ferme à Ghorm el alem , maison à Beni mellal ….. ) Je pense qu’il s’agit de deux personnes différentes mais les ressemblances patronymiques et de lieux prètent à confusion ?
Bonjour Monsieur FERTIN
Voulez vous (ou votre frère prendre contact) .. j’ai une photo des enseignants à KasbaTadla . Pour l’un d’entre eux, je ne retrouve pas le nom .. Peut être est-ce votre frère ?
Je connaissais bien JBernard TRIBOULET et sa soeur Christiane
M. DEJEAN a ensuite remplacé M. POTEL directeur
Cordialement
Nathalie
mich.levy@free.fr
J’ai connu Eric le fils du colonel Bosc en 1955 à Ksiba
Nous avions 12 ans.
sa sœur était surveillante au Lycee Foch a Casablanca où j’étais élève.
mon père était enseignant à Casablanca et dirigeait une colonie de vacances l »ete à Ksiba.
Tres intéressant toutes ces recherches
Je suis maintenant sur Marseille et vous ?
C’est vraiment des moments concrets de l’importance de cette région du moyen atlas et sa place très importante dans la lutte rude contre le colonisateur. Ces personnalités aussi influentes ne peuvent pas s’y rendrent s’ils n’ont pas senti la bravoure et le haut degré de leur nationalisme. C’est un rappel à toutes les générations actuelles qui oublient,parfois, la contribution des amazighs de l’atlas dans la résistance qui a abouti à l’indépendance.
Bonjour à tous.
Je suis Jean-Pierre Rousseau le fils du Commandant Rousseau.
Ce mail combien émouvant me parvient via…les USA.!!
Je serais content que Françoise Vaugien-nous étions à l’école primaire ensemble sous « la férule » de Mme Zoppi- ou son frère Patrick ou Michel Albouy me contactent.
Je garde un excellent souvenir de toute la Famille du Capitaine Vaugien.
Je suis retourné à El Ksiba: la cascade existe toujours mais bien sûr « exit » la plaque commémorative.
Ces photos doivent selon moi dater de 1948 ou 1949,le Lieutenant Fievet est mort au combat en Indochine en 1950.
Merci de me répondre.
A tous mon souvenir le plus ému et fidèle.
J.P. Rousseau
Merci Jean-Pierre pour ce témoignage. Pour ce qui est du lieutenant Fievet il est effectivement décédé en Indochine, le 24 juin 1954. Voir sa fiche sur le site Mémoire des Hommes.
Bonjour J. P. Rousseau
Mr ABBALI Ahmed fils du chauffeur de votre père Le Commandant Rousseau à El Ksiba demande de vos nouvelles, il a grandi avec vous et votre sœur Françoise et vous étiez très proches. il avait un frère Sidi Mohamed (l’ainé) et une sœur Lalla fatima, sa mère s’appelait Lalla Halima et son oère Abbali Moulay Ali. Prière me répondre, sa joie serait immense.
Je suis son cousin germain, j’habite dans le Var (83) et mon mail mohammedinnouri@gmail.com
D’avance je vous remercie.
Merci pour cet article et photos qui rappelent un instant de l’histoire de ce pays que nous avons tant aimé. Pour ma part j’y suis resté jusqu’en 1970 et ai eu l’occasion inespérée d’y revenir travailler de 2000 à 2007; à Marrakech principalement. Guy de la Serraz. 19/06/2016.
Merci pour cet artile et ces photos qui rappelent un instant où le Maroc allait basculer à la suite du départ du sultan à Madagascar. Merci pour ce rappel à nos mémoires de noms familiers à l’époque. Je suis resté au Maroc jusqu’en 1970 et y suis revenu travailler à Marrakech de 2000 à 2007.
Je voudrais savoir plus sur le monument dit « quatre colons » ou « quatre colonnes » sis à Kasba-Tadla et édifié pendant le protectorat français au Maroc?
Bonjour, je n’ai pas d’informations sur ce monument. Mais en tapant « quatre colonnes » Kasba-Tadla dans un moteur de recherches on en trouve quelques unes. La municipalité peux sans doute vous renseigner.
Je voudrais savoir plus sur le monument dit « quatre colons » ou « quatre colonnes » sis à Kasba-Tadla et édifié pendant le protectorat français au Maroc?
Suite à votre réponse (Merci infiniment), la municipalité n’a pu malheureusement, m’en renseigner.
le monument des 4 colonnes est un monument aux morts édifié après 1933, c’est-à-dire la campagne qualifiée de pacificatrice ; j’ai commis un article dessus avec quelques éléments présents sur les plaques commémoratives et mis en ligne un film issu des archives INA cordialement
Thérèse Fertin
Comme le disait ma soeur Paule, notre frère Léon Fertin instituteur à Kasbah Tadla a bien eu comme élève un neveu de Ministre effectivement quelque peu indiscipliné, il m’en parlait justement en mars 2016 alors que je l’avais rejoint à Spéracédes où il vivait, nous avions recherché sur internet des documents de l’époque où il était instituteur, il en était tout heureux ,malheureusement nous avons eu l’immense chagrin de le perdre le 13 août 2016, mon autre soeur Claire est entrée depuis en contact avec une ancienne élève de KB qui lui a envoyé une photo de classe et des informations relatives à cette époque
Bonjour. Merci Thérèse pour ce commentaire. N’hésitez pas à publier vos témoignages et documents, notamment la photo de classe. Vous pouvez les publier ici si vous le souhaitez.
bonjour Monsier Gautier Langlois, je suis de Ksiba, puis je avoir votre numéro de téléphone personnel SVP? merci
Bonjour, contactez moi d’abord par mail à l’adresse suivante : Gauthier.langlois1@laposte.net en m’expliquant ce que vous voulez me dire et laissez -moi vos coordonnées dans ce mail. Cordialement
Merci pour cet article et les photos. Je suis d’El Ksiba, enfin d’un village à côté. Je retourne la bas afin de montrer les photos à mon oncle qui était chasseur du caïd Basso. Je compte sur pour commenter les photos du côté berbères. Je vous tiens au courant dés mon retour. Cordialement à tous
bj jespere avoir des temognages sur hotel Henri4
bsr mr Gautier langlois, je ss un étudiant, pouvez vous m’aider à élaborer un mémoire sur Ksiba et merci
Bonjour, je voudrais savoir plus sur la confédération d’Ait Seri – El Ksiba et Zaouit Ech Cheikh.
Merci