Emblèmes de la région Languedoc-Roussillon. Origines, enjeux identitaires, économiques et politiques

Second sceau de Raimond VII, comte de Toulouse (1245). Sur l'écu et le caparaçon figurent la croix de Toulouse, adopté comme emblème par les comtes de Toulouse au milieu du XIIe siècle.

Second sceau de Raimond VII, comte de Toulouse (1245). Sur l’écu et le caparaçon figurent la croix de Toulouse, adoptée comme emblème par les comtes au milieu du XIIe siècle.

     Les emblèmes tels que les sceaux et blasons du Moyen Âge ou les logos de notre époque sont l’image que veut donner de soi une personne ou une collectivité. L’étude des emblèmes la Région Languedoc-Roussillon est révélateur des enjeux et tensions identitaires, économiques et politiques.

La création des régions

     Les départements, créés en 1790, se sont vite révélé des échelons trop petits pour les administrations françaises. Chaque administration a alors créé un échelon intermédiaire entre le département et l’État : académie pour l’Éducation nationale, ressort de cour d’appel pour la Justice etc. Les limites de ces différentes administrations ne coïncidant pas, la nécessité d’une rationalisation du découpage administratif s’est imposée. D’autre part dans les années 1950 la politique de planification et d’aménagement du territoire menée par l’État apparaît impossible à mettre en œuvre dans les limites étriquées des départements. Un jeune énarque, Serge Antoine, est chargé de proposer un découpage régional. Ce découpage est officialisé par le décret du 2 juin 1960 créant les circonscriptions d’action régionale placées sous l’autorité d’un préfet.

Le découpage régional

Carte du Languedoc-Roussillon

Carte du Languedoc-Roussillon

     Les critères du découpage sont essentiellement géographiques et ne prennent pas en compte les limites culturelles ou historiques. Il ne s’agit pas de délimiter des territoires de vie, mais rappelons-le, de rationaliser le découpage administratif et de mettre en œuvre la politique du gouvernement concernant l’aménagement du territoire. Concernant la Région Languedoc-Roussillon le choix a été fait de regrouper les départements situés dans la zone d’influence de Montpellier, promue au titre de métropole régionale. Mais cette zone d’influence ne suit pas les limites départementales. Ainsi les départements de l’Aude ou de l’Aveyron sont partagés entre l’influence de Toulouse et celle de Montpellier. Le choix retenu par Serge Antoine constitue cependant un ensemble relativement cohérent : le Gard, l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées-Orientales forment un ensemble homogène du point de vue du milieu physique et sont irrigués par un axe de circulation majeur. Seule la Lozère qui forme une excroissance vers le Nord n’appartient pas au milieu méditerranéen et reste à l’écart des grands axes de circulation. Mais ce département se situe dans la zone d’influence de Nîmes. Au final ce cadre se révèle tout à fait adapté à la politique d’aménagement du littoral languedocien commencé sous la direction de Pierre Racine en 1963.

Le choix du nom : Languedoc-Roussillon

CarteProvinceLanguedoc

Les provinces de Languedoc et de Roussillon d’après la carte de Nolin (fin XVIIe siècle)

     Le nom de la région ainsi constitué est emprunté à deux provinces d’ancien régime : le Languedoc et le Roussillon.

     Le Languedoc, dont la capitale était Toulouse, regroupait les territoires intégrés au domaine royal suite à la Croisade des Albigeois : les vicomtés d’Albi, Béziers et Carcassonne confisqués aux Trencavel en 1226 et regroupés dans la sénéchaussée de Carcassonne ; le comté de Toulouse intégré au domaine royal après la mort de ses héritiers en 1271 et partagé en deux sénéchaussées : Beaucaire et Toulouse. À cet ensemble s’ajoute en 1349 la ville de Montpellier rachetée par le roi de France au roi de Majorque.

     Dès la fin du XIIIe siècle se développe l’usage de l’expression langue d’oc pour désigner l’ensemble du territoire où se parle l’occitan par opposition à langue d’oil, territoire où se parle le français. Dans l’usage de l’administration française langue d’oc se transforma en Languedoc et finit par ne désigner qu’une partie de l’espace occitan : la province de Languedoc.

     Le Roussillon tire son nom d’un comté dont la capitale était au haut Moyen Âge Ruscino, actuellement Château Roussillon, localité ayant précédé Perpignan. Possession des comtes de Barcelone le Roussillon fut incorporé à la France lors du traité des Pyrénées (1659). Le département des Pyrénées-Orientales reprend en grande partie les limites de la province du Roussillon.

 Une collectivité territoriale depuis 1982

     Avec la loi de décentralisation portée le ministre Gaston Defferre en 1982 les régions deviennent des collectivités territoriales dirigées par un conseil régional élu au suffrage universel direct. Après une période transitoire la première élection de conseillers généraux a lieu en 1986 et place à la tête du Languedoc-Roussillon un homme de droite, Jacques Blanc, député de la Lozère. C’est à cette date qu’apparaît le premier logo de la région ou plutôt de son institution le Conseil régional.

1986 : un logo minimaliste

Premier logo de la Région (1986)

Premier logo de la Région (1986)

    Les mentions Conseil régional et Languedoc Roussillon encadrent trois bandes de couleur surmontées par les lettres L R. Les trois bandes de couleur peuvent évoquer l’organisation du territoire : le bleu pour la mer, le vert pour les plaines du littoral et l’orange pour l’arrière-pays montagneux. Ces bandes peuvent aussi évoquer les avantages mis en avant par la Région : le bleu pour le tourisme balnéaire, le vert pour la nature et l’orange pour le soleil ou les productions agricoles (la région produisant des agrumes). Ce logo malgré sa simplicité n’est pas très explicite. De plus il est peu attirant : la juxtaposition de deux couleurs complémentaires (le vert foncé et l’orange) n’est pas très agréable à l’œil. Enfin ce logo fonde l’identité de la Région sur des éléments qui n’ont rien de spécifique au Languedoc-Roussillon. C’est sans doute pour toutes ces raisons que la Région, toujours présidée par Jacques Blanc, adopte en 1988 un nouveau logo.

1988 : entre tourisme balnéaire et identité régionale : un emblème riche mais complexe

Second logo de la Région (1988)

Second logo de la Région (1988)

    Dans ce second logo on retrouve les trois couleurs qui évoquent l’organisation et l’économie de la région, mais dans des nuances plus harmonieuses. Les bandes vertes et bleues sont divisées chacune en cinq parties, évoquant les cinq départements constituant la Région. Ces deux bandes sont placées au bas d’un hexagone symbolisant la France. De cette façon les personnes extérieures à la Région peuvent facilement la situer. Enfin ces bandes sont dessinées de façon à former un arc de cercle et un effet de perspective donnant l’illusion d’un mouvement. Ce mouvement veut refléter le dynamisme de la Région.

     L’hexagone est constitué d’un dégradé allant du rouge au sud au jaune au nord. Dans la partie sud se détachent une croix jaune et une alternance de bandes verticales jaunes et rouges formant les contours d’un blason. Le logo reprend donc deux blasons médiévaux, celui des comtes de Toulouse symbolisant ici le Languedoc, et celui des comtes de Barcelone symbolisant ici le Roussillon.

Blason du Languedoc-Roussillon associant les armes des comtes de Toulouse et des comtes de Barcelone. A noter que les pals catalans sont ici à droite (à sénestre ne héraldique) dans une position qui rappelle la situation géographique par rapport à la France. Pour des raisons graphiques les mêmes pals sont à gauche dans le logo.

Blason du Languedoc-Roussillon associant les armes des comtes de Toulouse et des comtes de Barcelone. A noter que les pals catalans sont ici à droite (à sénestre en héraldique) dans une position qui rappelle la situation géographique par rapport à la France. Pour des raisons graphiques les mêmes pals sont à gauche dans le logo.

     Le blason des comtes de Toulouse se décrit ainsi en langage héraldique « de gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée d’or », c’est-à-dire rouge à la croix ajourée d’or. Il a été repris à l’Époque moderne par les États de Languedoc, institution constituée par les représentants des trois ordres de la province. Cette institution qui gérait le budget provincial préfigure en quelque sorte le Conseil régional. Avec la renaissance de l’Occitan au XIXe siècle et le développement de mouvement occitanistes, le blason des comtes de Toulouse devient l’emblème des défenseurs de la langue et de la culture occitane.

     Le blason des comtes de Barcelone se décrit ainsi en langage héraldique : « d’or à quatre pals de gueules », soit jaune à quatre bandes verticales rouges. Ce blason qui dérive sans doute de la bannière d’un des royaumes carolingiens, le royaume de Bourgogne-Provence, a été repris comme emblème héraldique par les comtes de Barcelone, héritiers du comté de Provence. C’est pourquoi on retrouve cet emblème dans toutes les possessions de ces comtes : Provence, Millau, Foix, Roussillon, Catalogne, Aragon, Baléares, Valence… A l’Époque moderne plusieurs institutions provinciales espagnoles ou françaises reprennent ce blason, notamment la Generalitat de Catalunya et le Conseil souverain du Roussillon. Au XIXe siècle avec la renaissance de la langue catalane et le développement de mouvements catalanistes le blason des comtes de Barcelone devient l’emblème des défenseurs de la langue, de la culture ou de la nation catalane.

     En reprenant ces deux blasons dans son logo la Région revendique un double héritage historique, linguistique et culturel. De plus en faisant du rouge et du jaune les couleurs dominantes de son logo elle perpétue le goût des Européens du sud pour l’association de ces deux couleurs. Couleurs qui étaient celles des empereurs romains et que l’on retrouve dans la plupart des emblèmes des provinces du sud de la France, d’Espagne et d’Italie.

     On notera enfin la disparition de la mention « Conseil régional » au profit de « Région ». L’institution et son territoire sont confondus dans un même mot. Le choix est judicieux car on s’identifie plus facilement à la région qu’on habite qu’à l’institution qui la dirige.

     Ainsi ce logo riche et complexe est destiné à deux publics différents. Pour les habitants de la Région il vise à créer une identité régionale s’appuyant sur des identités linguistiques et culturelles préexistantes. Pour les étrangers à la Région il situe le Languedoc-Roussillon dans l’espace français et vante certains de ses atouts.

2004 : un nouvel emblème pour un nouveau régime.

     Avec l’arrivée de Georges Frêche à la tête de la Région en 2004 le logo va une nouvelle fois changer. Georges Frêche, maire socialiste de Montpellier est un farouche opposant de Jacques Blanc. La rupture avec l’ancien président se doit d’être marquée non seulement par une politique différente mais aussi par un nouvel emblème.

Détail des logos des trois régions voisines du Languedoc-Roussillon : Midi-Pyrénées, Catalunya (au centre) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (à droite).

Détail des logos des trois régions voisines du Languedoc-Roussillon : Midi-Pyrénées, Catalunya (au centre) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (à droite).

     En dehors de marquer sa différence avec son prédécesseur qu’est-ce que Georges Frêche pouvait bien reprocher à l’ancien logo ? Certainement sa complexité. Ensuite que la Région peut apparaitre comme tiraillée entre deux identités parfois rivales, l’une catalane et l’autre occitane. Ces rivalités étant accentuées par l’existence de deux métropoles concurrentes et politiquement opposées : Perpignan la catalane dirigée par une municipalité de droite et Montpellier l’occitane dirigée par Georges Frêche. Enfin, l’utilisation des identités occitane et catalane n’est pas propre à la région Languedoc-Roussillon. La région Midi-Pyrénées utilise un logo reprenant le blason des comtes de Toulouse. La Communauté autonome de Catalogne utilise comme logo le blason des comtes de Barcelone. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur utilise également le blason des comtes de Barcelone, mais associé aux blasons du Dauphiné et du comté de Nice. Dans une logique identitaire et concurrentielle il faut se démarquer des régions voisines.

      Apparaît alors le logo suivant :

Troisième logo de la Région (2004)

Troisième logo de la Région (2004)

    Si les couleurs or et rouge subsistent, la croix de Toulouse et les pals des comtes de Barcelone ont disparus, ou plutôt ont fusionné dans une figure s’inscrivant dans un hexagone. Cette figure semble donc fusionner les identités française, occitane et catalane. Aucune référence à la situation géographique du Languedoc-Roussillon à l’intérieur de la France n’apparait plus. Il est vrai que c’est à cette date moins nécessaire, la Région ayant 22 ans d’existence en tant que collectivité territoriale, sa situation est mieux connue qu’une génération plus tôt.

     Sur le site de la Région le logo est accompagné du texte explicatif suivant : « Sept soleils réunis en un seul composent le logotype de la Région. Ils symbolisent son rayonnement, son mouvement, son avenir. » On retrouve donc l’idée de région ensoleillé présente sur tous les logos successifs. De plus le soleil rappelle la croix de Toulouse qui est considérée par certains comme une figuration solaire. En revanche les couleurs verte et bleue présentes sur les logos précédents ont disparus. Il est vrai que le tourisme balnéaire, symbolisé par la couleur bleue, n’est plus l’activité économique prioritaire de la politique régionale. Georges Frêche veut faire du Languedoc-Roussillon une Californie française combinant un cadre de vie agréable et un dynamisme économique, notamment dans les hautes technologies. D’où les idées de rayonnement, de mouvement et d’avenir que le logo est censé représenter. Cependant si l’idée de rayonnement est perceptible, on ne perçoit pas comment les idées de mouvement et d’avenir sont représentées dans ce logo.

Carte de la région appelée Gallia gothica (Gaule gothique) par les Wisigoths et Septimanie par les Francs.

Carte de la région appelée Gallia gothica (Gaule gothique) par les Wisigoths et Septimanie par les Francs.

     Contrairement au logo précédent on ne retrouve pas d’évocation des cinq départements composant la Région. Les sept soleils renvoient à un découpage territorial beaucoup plus ancien que précise le slogan « Vivre en Septimanie ». En bon historien et géographe féru d’Antiquité Georges Frêche est allé rechercher le découpage administratif ancien qui se rapproche le plus du découpage de l’actuelle région Languedoc-Roussillon. Pendant deux siècles et demi, précisément entre 507 et 759, les sept cités de Elne, Narbonne, Carcassonne, Béziers, Agde, Maguelone et Nîmes ont fait partie d’un même ensemble territorial, dominé par les Wisigoths puis les Arabes et ayant Narbonne comme capitale. Cet espace dénommé le plus souvent Gaule gothique a été appelé par les Francs Septimanie, c’est à dire région des sept cités.

      En regardant la carte on s’aperçoit cependant que la coïncidence territoriale entre la Septimanie et la région Languedoc-Roussillon est loin d’être parfaite : le Gévaudan correspondant à la Lozère ne faisait pas partie de la Septimanie. Des mauvaises langues ont affirmé que ce choix a été dicté par la volonté d’exclure la Lozère dont Jacques Blanc est alors le député.

L'opposition au changement de nom a été particulièrement "virulent" chez les Catalans. Ici une affiche publicitaire de la station de ski des Angles dans les Pyrénées orientales. On y voit à gauche le caganer, personnage emblématique des crèches catalanes coiffé de la berretina et généralement représenté en train de chier. Il est ici armé d'une seringue aux armes de la Catalogne pour vacciner un chieur malade de la "septimaniole".

L’opposition au changement de nom a été particulièrement « virulente » chez les Catalans. Ici une affiche publicitaire de la station de ski des Angles dans les Pyrénées orientales. On y voit à gauche le caganer, personnage emblématique des crèches catalanes coiffé de la barretina et généralement représenté en train de chier. Il est ici armé d’une seringue aux armes de la Catalogne pour vacciner un autre caganer (chieur) malade de la « septimaniole ».

     La volonté autocratique de Georges Frêche est alors de rebaptiser la Région Septimanie. Mais dans une phase transitoire, pour habituer les habitants à cette nouvelle dénomination, le nom Septimanie est associé à Languedoc-Roussillon. Une grande campagne de publicité, destinée à promouvoir le nouveau nom et la marque qui lui est associée est lancée. Mais on n’est plus en 1960 où le découpage et la dénomination des régions avait été décidé par les autorités sans aucune consultation de la population ni de ses représentants élus. Ce changement de nom aurait pu marcher à l’exemple de la Macédoine ou d’Israël qui ont repris le nom d’un état antique pour baptiser leur nouvel état. Mais à la différence de ces deux états, le nom Septimanie n’évoquait rien pour la très grande majorité des habitants de la Région. De plus les habitants de la Région avaient fini par s’habituer voire s’attacher à la dénomination Languedoc-Roussillon. Une forte opposition au changement de nom s’est développée. Le nouveau nom a été tourné en ridicule avec des jeux de mots tels que « Septicémie » ou « Sept p’tites mamies » ou encore avec des caricatures comme celle figurant ci-dessus.

Quatrième logo de la Région (octobre 2005)

Quatrième logo de la Région (octobre 2005)

Logo de la marque régionale "Sud de la France". Cette dénomination qui a remplacé "Septimanie" a été choisie pour une meilleur visibilité à l'international, notamment pour les exportations de vin.

Logo de la marque régionale « Sud de France »

     En octobre 2005 Georges Frêche finit par s’incliner et abandonne son projet. Le slogan « Vivre en Septimanie » disparaît du logo. Et une nouvelle marque, destinée à promouvoir les produits régionaux voit le jour :  « Sud de France ». On y retrouve outre un soleil, des couleurs qui évoquent le vin et la mer. La nouvelle dénomination qui a remplacé « Septimanie » a été choisie pour une meilleur visibilité à l’international, notamment pour les exportations de vin.

Pour en savoir plus :

Sur les emblèmes des comtes de Toulouse et des comtes de Barcelone  et plus généralement sur l’emblématique :

  • Pastoureau (Michel), Traité d’héraldique, 2e édition, Paris : Picard, 1993.
  • Macé (Laurent), Les comtes de Toulouse et leur entourage, XIIe – XIIIe siècles, rivalités, alliances et jeux de pouvoirs, Toulouse : Éditions Privat, 2000.
  • Raymond Ginouillac, La croix occitane. Albi : Institut d’études occitanes du Tarn, 2006, 132 p.
  • Emblèmes de France : http://emblemes.free.fr/
  • Heraldie : http://heraldie.blogspot.fr/

Sur l’origine du nom Languedoc :

  • Vaissète (dom Joseph), « Note sur l’origine du nom de Languedoc », Histoire générale de Languedoc (édition Privat), tome X, p. 27-39. En ligne sur l’Open source Library.

Sur les limites historiques du Languedoc :

  • Pélaquier (Élie), (dir.), Atlas historique de la province de Languedoc, C.N.R.S.  –  C.R.I.S.E.S., Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines et Sociales, Université Paul Valéry – Montpellier III, 2009. En ligne sur le site des Archives départementales de l’Hérault.

Sur la création des régions administratives :

  • Décret du 2 juin 1960 en ligne sur Légifrance.
  • Feltin (Michel), « Serge Antoine. L’homme qui a découpé les régions », L’Express, 15/03/2004. En ligne ici.
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10 commentaires pour Emblèmes de la région Languedoc-Roussillon. Origines, enjeux identitaires, économiques et politiques

  1. El Blason du Languedoc-Roussillon proviene de las armas de señal de los reyes de Aragón.

    http://es.wikipedia.org/wiki/Se%C3%B1al_Real_de_Arag%C3%B3n

    • Oui, c’est ce qui est expliqué dans l’article.

      • En el artículo se nombra a los condes de Barcelona pero no a los Reyes de Aragón quienes eran los que utilizaban lo Siñal Reyal de Aragón como emblema personal y distintivo, así como de su dignidad.
        El título de Conde de Barcelona había sido absorbido por el rey de Aragón, mediante la institución jurídica aragonesa de « Casamiento en Casa », así que el Rey de Aragón, entre otros muchos títulos, tenía también el de Conde de Barcelona.

      • Bien sûr. Mais but de l’article n’était pas de faire l’historique des blasons et bannières de Barcelone ou d’Aragon.

  2. Por supuesto, pero Vd. nombra solamente a uno de los usuarios, el Conde de Barcelona, y no al propietario, el Rey de Aragón.

  3. jfblanc dit :

    Bonjour, le sceau de Raymond figure aussi une symbolique encore présente en pays occitan, le soleil et la lune (par exemple à Albi), qui « dans le bon sens » donnent aussi le mot OC. Les « bandes » catalanes sont aussi utilisées en Lozère (Gévaudan), au Nord de l’actuel Languedoc-Roussillon.

  4. Thierry dit :

    Où va se nicher le centralisme politique espagnol…..exemple concret d’anti nationalisme catalan.
    Oui le sang et or est d’origine aragonaise, c est pour cela que le FC Barcelone a choisit bleu et rouge et que seul l’usap a gardé les couleurs sang et ors.

    • J’ignore l’origine des couleurs du FC Barcelone mais pour ce qui est de la combinaison des couleurs rouge et or que l’on retrouve dans les blasons de Castille, Aragon, Navarre, Béarn, Foix, Occitanie, Aquitaine puis Angleterre…, elle provient des couleurs des empereurs romains.

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